Tant à découvrir – grâce aux chemins forestiers
Dans les grands centres urbains, on prend parfois pour acquis notre réseau routier développé. La 401 est fermée à cause d’un accident ? Ce n’est pas gave, d’autres itinéraires plus pittoresques sont possibles. Le Canada étant un grand pays, la construction et l’entretien de routes une tâche immense pour le gouvernement. L’Ontario n’y fait pas exception.
Dans les régions rurales et nordiques, des entreprises forestières comme EACOM ont plusieurs décennies d’expérience dans l’aménagement et l’entretien des chemins forestiers qui soutiennent leurs opérations. Cet investissement en infrastructure crée un réseau de chemins qui améliore l’accès au territoire et des raccourcis vers les collectivités peu desservies par le réseau routier public.
« Les chemins forestiers améliorent la qualité de vie dans le nord de l’Ontario », explique Marc Trottier, surintendant des opérations forestières chez EACOM. « Nos forêts sont une richesse collective ; nous nous faisons un devoir de veiller sur cette ressource et de partager sa beauté et ses possibilités infinies avec nos communautés. Les chemins forestiers facilitent l’accès à des lacs poissonneux, des chalets, des territoires de chasse, des zones de camping, des sentiers de randonnée et d’autres trésors cachés. »
Dans les régions éloignées, un chemin devient souvent la planche de salut d’une collectivité car il est son seul lien avec ses voisins les plus proches et constitue une ligne d’approvisionnement essentielle en nourriture, en médicaments, en fournitures, etc. C’est notamment le cas pour de nombreuses collectivités autochtones. Dans les situations d’urgence comme les incendies de forêt auxquels nous avons fait face cet été, il est crucial d’avoir accès à une variété de routes pour acheminer les véhicules de secours et faciliter les évacuations.
Grâce aux investissements des gouvernements et de l’industrie, bon nombre de routes, de ponts et de ponceaux sont réparés et remplacés tous les ans, ce qui diminue les risques pour la sécurité et l’environnement.
« Le chemin West Branch, au nord-ouest de Sudbury, en est un très bon exemple ! Long de 160 kilomètres, il permet aux adeptes de plein air de se rendre à des lieux récréatifs et est le principal moyen d’atteindre la pourvoirie Ritchie Falls de la Première Nation Sagamok Anishnawbek », explique Trottier.
Via le Programme de financement des chemins forestiers de l’Ontario, EACOM a assuré la construction de 973 kilomètres de chemins forestiers et l’entretien de 5 167 kilomètres l’an dernier. C’est la distance qui sépare Kingston et Sault Ste. Marie ! Ce financement soutient les chemins ne faisant pas partie du réseau routier provincial, augmentant du coup l’infrastructure publique multi-usage.
« Nous sommes reconnaissants envers le gouvernement de l’Ontario pour son engagement à l’égard des infrastructures rurales et nordiques, non seulement à titre de forestier, mais surtout à titre de résident. »